Ce n’est pas tant que nous soyons malades, mais plutôt que, notre société industrielle actuelle nous pousse à la surconsommation de produits finalement peu recommandables et à la surexploitation sans retenue des ressources naturelles.
Si la majorité des entreprises cotées en bourse ne sont guère intéressées par notre santé (qu’elles veulent « soi-disant » gérer), elles le sont plus par le contenu de notre portefeuille : il y a tellement de profits à faire avec des personnes malades et addicts.
Avec les années 50, c’est l’arrivée en Europe de l’agriculture intensive et l’industrie agroalimentaire. Cela a permis à bon nombre d’entre nous de découvrir de nouvelles façons de s’alimenter ou de goûter à des saveurs différentes. Mais on observe depuis plusieurs années, les désastres occasionnés par ce « modernisme », tant sur la santé physique que psychologique de la population mondiale.
En parallèle, au cours de ces 150 dernières années, la médecine et la pharmacie ont obtenu des avancées scientifiques extraordinaires jamais égalées.
Et pourtant… les hôpitaux, les médecins généralistes, les spécialistes débordent de patients souffrant de multiples maux : du burn-out aux intolérances alimentaires en passant par les cancers, les diabètes, les dysbioses, les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes ou dégénératives, les inflammations en tout genre, les cirrhoses du foie dues à la surconsommation de sucre…
...continuer la lecture de "La « Slow Health » : vers une médecine de la santé et pas de la maladie"