La « Slow Health » : vers une médecine de la santé et pas de la maladie

Ce n’est pas tant que nous soyons malades, mais plutôt que, notre société industrielle actuelle nous pousse à la surconsommation de produits finalement peu recommandables et à la surexploitation sans retenue des ressources naturelles.

Si la majorité des entreprises cotées en bourse ne sont guère intéressées par notre santé (qu’elles veulent « soi-disant » gérer), elles le sont plus par le contenu de notre portefeuille : il y a tellement de profits à faire avec des personnes malades et addicts.

Avec les années 50, c’est l’arrivée en Europe de l’agriculture intensive et l’industrie agroalimentaire. Cela a permis à bon nombre d’entre nous de découvrir de nouvelles façons de s’alimenter ou de goûter à des saveurs différentes. Mais on observe depuis plusieurs années, les désastres occasionnés par ce « modernisme »,  tant sur la santé physique que psychologique de la population mondiale.

En parallèle, au cours de ces 150 dernières années, la médecine et la pharmacie ont obtenu des avancées scientifiques extraordinaires jamais égalées.

Et pourtant… les hôpitaux, les médecins généralistes, les spécialistes débordent de patients souffrant de multiples maux : du burn-out aux intolérances alimentaires en passant par les cancers, les diabètes, les dysbioses, les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes ou dégénératives, les inflammations en tout genre, les cirrhoses du foie dues à la surconsommation de sucre…

La maladie, une fatalité ?

Certains diront : « c’est logique, la population augmente et par conséquent le nombre de malades aussi ». Non ! Pour moi ce n’est pas une fatalité, mais plutôt la mise en évidence du paradigme de l’industrie agroalimentaire : les scandales alimentaires (et leurs répercussions sur la santé d’autrui) s’accumulent mais les industriels ne semblent pas prêts à changer leurs méthodes !

Aveuglés par la publicité envahissante à grand renfort de campagnes marketing, par les offres alléchantes toujours plus « low-cost » et la puissance financière ainsi que le dictat des grosses entreprise, nous nous sommes éloignés petit à petit de l’écoute active des besoins de notre corps, au profit finalement, d’une écoute passive et écolière de nos  divers médecins traitants.

Des œufs contaminés aux viandes « antibiotisées », en passant par la culture des légumes hors sols ou bourrés de « perlimpinpin » pour les faire pousser plus vite, sans oublier les céréales « 100 % gluten » tant on les a manipulées pour les rendre « industriellement plus rentables », le tout aseptisé, ce qui finalement amenuise notre immunité… notre corps est mis à mal et notre 2e cerveau, l’intestin, nous le fait bien savoir.

L’Homme moderne est depuis un demi-siècle éloigné de sa santé. Reléguant « ce petit détail » à un monde médical et pharmaceutique de plus en plus spécialisé et diaboliquement compliqué.

S’il est vrai que de nos jours, grâce aux énormes progrès de la recherche en mathématique, en physique et en biochimie, on diagnostique, de façon plus précoce et plus précise, les maladies... petit à petit, nous semblons être pris comme  « un chien dans un jeu de quilles ». On pensait la médecine suzeraine et voilà qu’on la retrouve aujourd’hui au pied des grandes entreprises pharmaceutiques. C’est le monde à l’envers !

Sommes nous encore et toujours des cobayes ?

On nous balade d’un spécialiste à l’autre, d’une IRM à un scanner, d’une prise de sang à une gastroscopie… sans pour autant mettre un nom à nos maux. Oui, on nous soulage. Parfois même, on nous guérit… mais à quel prix ?

Force est de constater que malgré notre société hyper-connectée, nous rencontrons beaucoup de difficultés à rester en relation avec notre réseau intérieur. Nous ne sommes plus maître de notre santé, mais un pion que l’on déplace sur « l’échiquier des cobayes », qui voit s’affronter d’une part la médecine technique et d’autre part la pharmacie des nanoparticules.

On va jusqu’à inventer des maladies ou baisser des taux de tolérance pour faire paniquer la population et au passage… vendre, vendre, vendre… des molécules qui ne sont pas toujours nécessaires mais qui apportent des effets secondaires, qui nous obligent à prendre d’autres molécules…. Et le petit jeu recommence à notre insu.

Mais je vous vois venir… Il n’y a pas lieu ici de remettre une fois de plus sur la table, l’éternel clivage entre les médecines allopathiques et traditionnelles. Il faut plutôt y voir un début de synergie.

Allo...Pathique ? ici, c'est Holistique !

Si la médecine moderne (basée sur la physique et la chimie moléculaire - vieille de 150 ans) est avant tout une médecine de la maladie et de l’urgence, il serait dommageable de ne pas profiter des bienfaits reconnus des médecines naturelles ancestrales (chinoise, ayurvédique, la nutrithérapie, le yoga, le jeûne, l’apithérapie, l’aromathérapie… - basées sur l’observation de la nature et clinique) orientées plus vers la prévention de la santé.

C’est un mirage - savamment orchestré et entretenu par qui nous savons, je vous l’accorde - que de persévérer dans la croyance et l’espoir d’être en bonne santé sur une grande période en se basant essentiellement sur les produits issus de l’industrie agroalimentaire et un accompagnement médical épisodique.

Par contre, prôner le retour à une alimentation plus simple, des aliments bios, des légumes et fruits de saison issus d’une agriculture raisonnée, mener une vie plus « Slow », n’est pas un effet de mode ou un reliquat de « Boboésie » divulgué à tout vent par des écologistes « post Woodstock ».

“ Slow Medicine for optimizing wellness “

Il est temps que nous réagissions. Comme le disait Hippocrate (le père de la médecine), il y a plus de 2300 ans, « que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit dans ta nourriture ». Le défit de demain, pour nous, ne sera pas tant de bien nous soigner, mais plutôt de recentrer notre personne sur le développement et la protection de notre capital santé. Cela nous coûtera moins cher et surtout nous serons en meilleure forme… et pour de longues années.

A l’avenir, nous ne parlerons plus à nos amis de notre  « Espérance de vie » mais bien au contraire, de notre « Espérance de santé ou de bien-être».

Dans une prochaine publication, vous découvrirez les bienfaits très souvent méconnus des produits de la ruche.

Au plaisir de vous lire
Bruno Willems

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